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 Voili voilou, enfin voila quoi - Kyoraku Shunsui

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MessageSujet: Voili voilou, enfin voila quoi - Kyoraku Shunsui   Voili voilou, enfin voila quoi - Kyoraku Shunsui EmptySam 21 Mar - 0:24

Kyoraku Shunsui

|| Âge : Quelques siècles... || Sexe : Masculin || Race : Shinigami || Allégeance : Soul Society||

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Je m’avançais vers mon ancienne caserne, celle de la 8ème division. La question d’instaurer un nouveau capitaine en ces temps de trouble pour la Soul Society devenait de plus en plus pressante. Succéder au vieil homme n’avait rien d’aisé et je le savais… Moi j’aime pas me presser. Il s’agissait aujourd’hui de retourner sur les traces du passé, voir comment se portait mon ancienne division dans ses points les plus triviaux, comment vivaient les officiers. J’entrais maintenant dans un baraquement vide, les soldats étant partis en mission. Sur une table était resté un petit cahier rectangulaire aux pages jaunies par le temps, de petit format, la couverture était en cuir. Le saisissant je me mis à défaire la sangle qui tenait le tout structuré et l’ouvrait. L’écriture ne semblait pas particulièrement vieille, on pouvait en déduire que la personne qui avait écrit ça avait longtemps attendu avant d’utiliser ce cahier. Vu l’écriture, c’était une femme, une écriture noire aux formes arrondies, nettement lisible, du coup… c’était intéressant à fouiller. Décidant de passer un peu de temps  à faire mon curieux, je prenais l’initiative de m’asseoir sur une chaise non loin, je baissais mon chapeau de paille de telle façon à me donner l’impression d’être plus discret même si l’effet était de toute façon raté vu mon accoutrement et commençait ma lecture :
« Kyoraku Shunsui…  Je prends enfin la peine de coucher ces mots sur papier maintenant qu’il a quitté la 8ème division et que je ne le reverrai peut-être plus jamais en tête à tête vu les nouvelles fonctions qui l’incombent. Il s’agira ici de décrire sa prestance en ne s’attachant qu’à ses caractéristiques physiques, suffisant à elles-seules à établir un éloge de sa beauté. Son visage suffit à lui seul à démontrer la maturité de cet homme. D’un âge mûr, on sent en le voyant que le poids des siècles ne l’a pas forcé à trop se prendre au sérieux. Une barbe un peu sauvage posée sur un large visage se trouve surplombée d’un magnifique sourire sans cesse accroché à son visage, vous inspirant la chaleur et la bienveillance permanentes. Cette chaleur qui émane de ce visage traduit également une certaine forme de tranquillité, on ne peut pas le rater au sens où ses larges mâchoires lui permettent de porter un sourire véritablement ample rayonnant sur toute la Soul Society. Ses yeux marron expriment également cette quiétude totale. Une quiétude qui de son côté devient souvent de l’amusement, ce que certains appellent de la frivolité. Moi, je préfère appeler ça de la classe. Ses sourcils qui auraient pu agresser ses interlocuteurs sont sans cesse placés de telle façon à apaiser ses congénères. Leur placement suggère l’humilité au monde. Au-delà de ce visage si viril se trouve une touffe brune de cheveux, de longs cheveux ondulés bruns liés en queue de cheval par une barrette fleurie rouge et bleue. De ces cheveux tombe une mèche sur le visage de Kyoraku, mèche symbolisant toute la détente du Capitaine-Commandant. A voir sans cesse cet amusement tranquille sur son visage on pourrait se demander si le Capitaine peut se mettre en colère. Ce qui est certain c’est qu’il ne l’est jamais avec ses subordonnéEs, mais avisez-vous de toucher à un de nos cheveux et vous verrez tous ces traits détendus se rigidifier d’un coup sec, la colère noire de Kyoraku-sama transforme son visage en un spectacle d’effroi.
C’est un large buste velu qui se présente en premier lorsque l’on examine tout ce qui se présente en soutenance de la tête du Capitaine Kyoraku. Ce buste laisse s’élancer deux magnifiques jambes et bras musclés sans pour autant être vulgaires, simplement comme il le faut. A rappeler une sorte de perfection de l’art grec classique en termes de sculpture. Cette perfection physique participe indéniablement à la classe du Commandant. Sa pilosité importante, qu’il s’agisse de ses bras ou de ses jambes ne font qu’augmenter son incroyable virilité et son sex-appeal. Cette virilité quant à elle fait régner une sorte de pure aura paternelle autour du Taicho, de là découle sa prestance !
En termes de vêtements, nous tenterons de penser notre description du plus près du corps au plus superficiel. Comme tout shinigami, le Capitaine porte un Hakama noir à 7 plis, deux en arrière, cinq en avant avec une veste noire, uniforme de shinigami standard. Son hakama donne une forme d’amplitude aux mouvements des soldats des treize divisions. Ce vêtement classique donc porte une ouverture au creux du buste permettant d’entrevoir la poitrine velue du capitaine. Ses finitions blanches délimitent les contours du vêtement, le tout étant soutenu d’une ceinture entre le blanc et le vert (contrairement au blanc classique !) nouée de façon traditionnelle. Pour marcher, le Capitaine possède des sandales traditionnelles entourant ses chaussettes blanches. Au-dessus du hakama se trouve son légendaire haori recouvrant ses larges épaules. Si un « Hachi » (Cool était noté jusqu’à il y a encore peu, c’est maintenant depuis 2ans qu’est noté un « Ichi » (1), symbole de la division que dirige le Capitaine. Ce haori est d’un blanc pur taché de petits motifs noirs classiques. Contrairement à la majorité des Capitaines, Kyoraku n’en reste pas là et possède encore un vêtement, une large veste rose à motifs fleuris rouge, rose et vert aux finitions blanches. Cette veste est à la fois un symbole de noblesse et en même temps un symbole de frivolité. J’ai entendu dire que cette veste aurait également une utilité vis-à-vis des capacités du Zanpakuto du capitaine mais j’avoue ne pas en savoir plus. Passons, ceci ne me regarde pas, soulignons enfin que le capitaine possède un chapeau de paille qui aurait pu faire passer n’importe qui pour un abruti mais qui sied magnifique à Kyoraku-sama, il lui permet de se montrer discret quand il le souhaite et de se retirer en exerçant simplement une légère pression sur la partie avant du chapeau. Depuis peu, le Capitaine porte également un cache pour masquer son œil perdu au combat en tentant de protéger la Soul Society des assauts du Vandenreich… quel courage ! Même si je n’ai pas de penchant particulier pour les borgnes (beurk, Zaraki Kenpachi par exemple…) je dois bien reconnaître que dans le cas du Capitaine, c’est tout à fait différent et c’est un indiscutable élément constitutif de son sex appeal. Terminons avec son Zanpakuto, une paire d’épée daisho traditionnelle composée d’un tachi et d’un wakizashi. Le tachi sert à combattre dans des endroits où l’on a un espace pour pouvoir se battre et effectuer ses mouvements offensifs alors que le wakizashi servira plutôt à se battre dans des endroits confinés ou même en étant assis. La paire d’armes est toujours placée à la gauche du capitaine et leurs gardes sont rectangulaires décorés de motifs fleuris. Voilà ici nous l’espérons le plus fidèle des rendus physique de ce cher capitaine. »
Wow, tout ça va bien au-dessus de mes espérances, si je croyais trouver dans ce baraquement miteux une déclaration d’amour à mon égard, j’en aurais fouillé plus des trous pareils. Je décidais de me mettre à mon aise et d’ajouter une chaise, allongeant mes jambes dessus et baissant un peu mon dos de façon à me retrouver à 120° sur la chaise où mon corps était assis.

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Parti sur une si bonne lancée, il me fallait maintenant continuer jusqu’au bout. Pas de quoi s’en mettre plein les mirettes malheureusement puisqu’il ne restait plus qu’un chapitre sobrement intitulé « Approche de sa psychologie ». Vu la précision quasi effrayante dont avait fait preuve ma chère admiratrice en première partie, je gloussais de plaisir à l’idée de ce que j’allais bien pouvoir lire ici… Cette femme avait eu le temps de décrire jusqu’aux motifs de ma surveste a remarqué mes moindres détails physique, qu’avait-elle bien pu saisir là ?
« L’opulence »… HEIN ? C’est ça qu’elle a retenu de moi ? Le texte était constitué de traits de caractères suivi de petits paragraphes, avant de lire tout le texte, je voulais voir les traits relevés :
« L’opulence, la paresse, la frivolité… » Il me fallait lire ça de plus près ça n’avait pas de sens que son discours prenne une tournure aussi violente soudainement.
« L’opulence, le Capitaine Kyoraku aime indéniablement s’étaler et profiter de la vie. Malgré ce que certains pourraient dire, à savoir que c’est juste un bon-vivant ivrogne qui ne mérite pas son rang, j’aurais plutôt tendance à dire que c’est la générosité qui marque cet homme. Un homme a l’aura si chaleureuse qui s’étale, si cela peut gêner vos habitudes, c’est pour vous faire sentir sans cesse un sentiment rayonnant planer sur vous en permanence. C’est cette même opulence, ce rapport à l’abondance qui le motive à protéger ce que ses larges bras peuvent entourer et défendre. Ainsi, ce qui chez un autre aurait relevé de l’opulence devient chez cet homme sa manière de propager sa bonté comme le soleil répand partout sur le monde ses rayons.
La paresse est l’un des traits de Shunsui Kyoraku les plus critiqués. Se prélassant dans de vastes champs, fleur au bec ou pas. Valsant dans les rues du Rukongai à la recherche d’alcools et de jolis paysages féminins, proche de ses hommes dans les moments les plus banaux de leur existence comme un saké au crépuscule. Beaucoup lui reprochent de ne pas prendre sa mission de Capitaine au sérieux, mais comment expliquer alors sa promotion ? C’est parce que cette paresse n’est elle-même rien d’autre que sa capacité à jouir de l’éphémère. Savoir apprécier le petit rien, la passivité, laisser la brise vous décoiffer et caresser vos joues une après-midi de sieste. Ces loisirs ennuyants pour le commun des mortels sont tout simplement la source des petits bonheurs du capitaine. Non pas qu’il soit incapable de faire la part des choses et d’accomplir son devoir mais bien plutôt qu’il en faut peu pour le combler. Ainsi, cette paresse est simplement un hédonisme, un quasi-fétichisme de l’humilité des moyens pour arriver au bonheur. Comment critiquer une telle posture ?
Reste à décrire la frivolité de notre objet de contemplation. Loin d’être un simple obsédé comme le sont la majorité des mâles du Gotei 13, c’est un regard d’esthète que porte Kyoraku sur le monde. Il s’agit de se rappeler de cette anecdote : une femme posait nue pour un groupe de peintres, à l’aise et même flattée d’être l’objet de la fascination esthétique de ces belles-âmes. A un moment, un homme « profane » entra dans la pièce pour quérir l’avis d’un des peintres sur un sujet. Instantanément face au regard de cet homme, la femme se couvrit instantanément, morte de honte. C’est là que se trouve notre point, la Soul Society est remplie de ces regards profanes, aucun ne mérite véritablement de contempler la beauté des femmes. Il s’agit de se rappeler que le Gotei 13 étant avant tout une organisation militaire, aucun de ses membres n’a été formé à l’esthétisation du regard. Et pourtant, le Capitaine Kyoraku, descendant d’une des 4 familles nobles porte instinctivement ce regard purement esthétique sur la gente féminine. Loin d’être un simple voyeur, c’est un contemplateur.
Traditionnaliste, c’est un point particulièrement important. Tant dans la quotidienneté de sa vie, dans sa manière d’aborder la vie ou dans ses combats, le poids de la tradition se fait sentir autour de Shunsui. Dans sa vie, les vertus du combattant restent omniprésentes dans son esprit. Son rapport à la loyauté et à l’honneur est impeccable et incritiquable. Sans cesse protégeant ses subordonnés, la Soul Society ou simplement soldat capable d’assumer sa mission, Kyoraku est un homme fidèle à la loi. Malgré tout, ce rapport à la tradition n’est pas un poids aveuglant le Capitaine. En effet, ce dernier est capable de désobéir à ses supérieurs s’il juge l’ordre absurde. Ce que défend Kyoraku, ce n’est pas l’intégrité des lois de la Soul Society mais la Soul Society elle-même. Ce rapport à la tradition « inconventionnalisante » se ressent dans ses combats. La question n’est pas de respecter ces codes absurdes qui prétendent qu’il faut attendre son adversaire pour se battre. L’effet de surprise, l’emploi de l’environnement ou de ses vêtements, le subterfuge… sont des artifices qu’emploient couramment le Capitaine pour venir à bout de ses ennemis. Cette manière de faire reflète bien la mentalité de cet homme, non pas chercher la victoire dans le combat mais dans la protection, sans chercher de plaisir particulier à se battre. Est-ce de la lâcheté ? Certainement pas, il s’agit de confronter la pulsion de meurtre adverse à l’envie d’en finir avec le combat de la part du Capitaine. Est-ce que Kyoraku aime se battre ? Je n’en sais rien, mais je sais au moins qu’il aime en finir vite et qu’il ne se bat que dans la mesure où il le faut par devoir, pas par plaisir. Ce sont les valeurs ancestrales du culte des anciens qui se transmettent là, malgré cela, l’anti-conventionnalisme de notre homme est tel qu’il trouve le respect au-delà des mœurs, n’hésitant pas à se rapporter au feu Capitaine-Commandant en toute informalité. »
Le reste du livre était vierge, une série de pages simplement jaunies par le temps. J’esquissais un sourire, il me fallait bien reconnaître la demoiselle qui avait écrit ces lignes bien étonnante. Il me fallait comprendre si mon sourire était plus dû à la gêne, à la peur ou au plaisir de lire cet éloge. Si le plaisir peut sembler évident, la gêne et la peur relèvent plus de la précision chirurgicale avec laquelle ces pages avaient été écrites. J’étais curieux maintenant et je voulais savoir à qui appartenait ce cahier, je le reposais exactement à sa place d’origine, de la même façon que je l’avais trouvé et examinait le numéro du baraquement. Il s’agissait du numéro 5, une structure encore provisoire le temps de terminer la rénovation d’une partie de la division. Il me fallait donc terminer rapidement ma petite enquête de fouine avant que les soldats regagnent leurs quartiers d’avant. Ca au moins, c’était un défi intéressant pour cette belle semaine…

Je penchais ma tête régulièrement et lentement de gauche à droite puis de droite à gauche, comme une sorte de pendule. Pas très bien réveillé, je contemplais en même temps ma tasse de thé chaud, laissant les rayons d’un soleil matinal découvrir quelques traits de mon visage de l’obscurité. En soulevant tranquillement ma yunomi, je repensais au peu d’élégance dont avait fait preuve ce même soleil en me réveillant sauvagement ce matin. J’allais encore devoir faire la sieste aujourd’hui… Mais avant ça, s’imposait une réunion avec les autres divisions, même si ça m’aurait fait plaisir, je n’avais plus trop le choix, il fallait bien que j’assiste à TOUTES les réunions puisque je devais les présider. A croire que chaque jour qui s’écoulait était fait pour me faire regretter ma promotion au poste de Capitaine-Commandant. Je levais les yeux au plafond d’exaspération, le vieux lustre avait plus l’air de soutenir le plafond que l’inverse, à croire que le vieux Yama-Jii n’avait pas vraiment pris la peine de rénover ses propres appartements et avait préféré s’occuper d’autres affaires. Ça devenait urgent d’ailleurs de commencer à penser à retourner dormir dans mon vrai chez moi, à passer mes nuits comme ça au Gotei 13, on pourrait croire que je n’ai pas de baraque, faire croire aux gens que je peux pas m’assumer financièrement, je m’en fous… Mais si les soldats femmes commençaient à croire un truc pareil, ça arrangerait pas follement mes affaires. Les appartements de fonction du Capitaine de la 1ère division, malgré leur côté un peu kitsch vieillot étaient pas si dégueulasses. Plutôt vastes et confortables, on s’y faisait vite si on y vivait seul comme dans mon cas, et si on s’en servait plutôt de pied-à-terre lorsque l’on avait trop de boulot à assumer pour rentrer ou qu’on s’était tapé une cuite plus proche de la maison que de la division… Je regardais mon thé, il ne fumait plus, trempant doucement les lèvres, je comprenais qu’il était maintenant tiède. Quel blaireau, à penser comme un abruti, j’avais gâché mon seul plaisir du matin, je sentais la journée bien barbante arriver.
Me levant, je ramenais ma tasse en cuisine pour la vider d’un air dépité. Il fallait que je me prépare maintenant, c’était ça je crois qui m’emmerdait. En fait, ce que j’aime dans le matin comme dans tous les moments de la journée, ce sont les aspects les plus ridicules de ces moments. Par exemple le matin, j’aime trainer au lit, mais j’aime pas me lever. Après, j’aime manger mon petit-déj une fois assis et servi, mais j’aime ni me le préparer, ni le débarrasser. Plus encore, j’aime bien en réunion être assis et entendre les voix des autres capitaines se mêler croyant que je les écoute mais j’aime ni arriver, ni partir. Tout ce qui demande de ma part une forme quelconque d’activité me fatigue. Alors bien sûr, même si ça me saoule, s’il se passait quelque chose de grave je serai présent. On pourrait caricaturer en disant que mon discours est un gentil discours de la petite bourgeoisie de la Soul Society en paix. Mais je sais qu’en temps de guerre, même une feignasse comme se comporte différemment. Il n’empêche que quand tout va bien, j’aime profiter de la passivité, sentir mes muscles se relâcher après le moindre effort, être en permanence au calme. Mais le paradoxe commence ici, ce même calme, j’aime qu’on le brise. Je trouve vraiment ennuyant ces femmes qui apprennent à apprécier le calme en votre compagnie. Prenez mon Zanpakuto, elle passe son temps à m’engueuler et je ne supporte pas l’idée de parler avec elle plus de 10minutes, pourtant, elle se rapproche pas mal du genre de femme qui me plaît. Celle qui sait chambouler cette trivialité. Se pose alors cette question : Est-ce que j’aime les petits plaisirs avec tant d’ardeur passive parce qu’ils me sont réellement agréables ou est-ce pour qu’on m’apprenne à les détester ? Je n’en sais rien et de toute façon c’est sûrement pas le matin qu’il faut que je me pose ce genre de questions.
Je me décidais enfin à me fringuer, tenue habituelle, hakama, veste noire, haori, surveste et enfin  chapeau et sandales. Accrochant mes sabres à ma ceinture, je prenais la route vers la salle où se tiendrait la réunion. Si de la 8ème division ça me prenait un bout de temps d’y arriver, maintenant c’était plutôt trop rapide, je n’avais plus le temps de savourer le chemin, encore un moment où je ne fais rien et où j’aimerais que le temps s’arrête et se mette à marcher de façon cyclique. Mais maintenant, la salle étant proche de la caserne du Commandant, y aller me prenait très peu de temps, plus d’excuse pour arriver en retard ou marcher une petite demi-heure à faire le tour dans les méandres du Seireitei, je devais être à l’heure. Ce trajet était toujours un prétexte pour entretenir une pensée lubrique, aujourd’hui elle s’adressait à cette nana inconnue qui avait dressé toutes ces éloges sur moi. A quoi ressemblait-elle ? Je me la figurais comme une pure bombe sexuelle, une sorte de frappe atomique totale, enfin le genre de créatures capable de reconnaître ma juste valeur esthétique.
Ouvrant les larges portes, je voyais déjà les têtes de plusieurs Capitaines me regarder étrangement l’air de se demander ce que je pouvais bien foutre en retard comme ça. Parmi eux, il y avait bien de nouveaux visages, ils n’avaient surement pas encore l’habitude de mon hygiène de vie discutable et me regardaient d’un air à moitié hésitant, à moitié culpabilisateur en constatant mon retard.
- Bonjour, j’espère que tout le monde va bien, moi ça va, vous savez je suis vraiment désolé d’être en retard mais en venant j’ai vu cette nature magnifique alors j’ai décidé d’aller voir un peu et puis c’était tellement beau que je me suis dit, et si je m’y allongeais un petit peu ? Alors du coup vous allez me dire, « ouais mais c’est pas une raison » ! Mais si c’en est une, parfois le matin, il faut savoir prendre son temps, et prendre son temps pour vous aussi, vous savez je vous en voudrais peut-être même pas si vous veniez un peu retard. Enfin bref... Passons, Ukitake l’ordre du jour s’il te plaît.
A force de parler, je m’étais asséché la bouche, j’avais fait mon discours inutile du matin, sa fonction ? Le remplissage, maintenant que les 12 autres divisions ont entendu ma voix, je vais pouvoir laisser Ukitake faire son petit discours et me reposer. Des voix s’enchainant, je me demandais bien ce que j’allais foutre de ma journée maintenant. « BLABLABLA », ils avaient l’air de bien régler leurs affaires ces 12 la. Enfin quoique… ? L’un d’entre eux, comme à son habitude avait l’air de se faire autant chier que moi, le Capitaine Kenpachi. On n’avait pas passé suffisamment de temps ensemble et si c’était jusqu’à il y a peu un Capitaine assez jeune, il commençait à prendre de la bouteille et passer une après-midi entre seniors pouvait tout à fait paraître défendable, non ?
La réunion avait enfin pris fin, les Capitaines disposaient, il faut croire que je n’avais pas été particulièrement crucial aujourd’hui, enfin en même temps il s’agissait d’une simple réunion de routine donc honnêtement on s’en fout un peu, ça m’empêcherait pas de travailler ce soir. Enfin bref, voyant tout le monde partir, je retenais Kenpachi et l’invitait à me suivre boire un verre en ma compagnie dans le Rukongai.
Je faisais partie de ces Capitaines issus de la noblesse qui refusaient catégoriquement toute forme de ségrégation entre Rukongai et Seireitei. Il s’agissait plutôt dans mon cas de prendre du bon temps au Rukongai et d’ouvrir mon cœur fragile aux femmes du peuple. Nous asseyant dans un endroit paisible du Haut-Rukongai, nous demandions à recevoir de l’alcool, enfin pour être plus précis, je demandais à ce que le Capitaine de la 11ème et moi-même en recevions. Contrairement à ce que l’on pouvait croire, Zaraki Kenpachi n’était pas juste un gros beauf qui tape tout ce qui bouge. S’il était bien à l’aise en combat, en ville, c’est un bon gros handicapé social qui se présentait à moi. Crispé, l’air un peu béat, il avait l’air prêt à gober tout ce qui pourrait passer pour un truc rigolo à mes yeux. Je tournais les yeux dans le bar histoire d’avoir une vision d’ensemble sur ce qu’il y avait comme viande, euh jolies filles. Voyant un groupe de jolies minettes à qui je mettrais un timide 5.5/10, et voyant plus encore l’air naïf de l’une d’entre elle en uniforme de shinigami, surement en pause, je décidais de tenter un truc avec ce cher Zaraki.
- Bon Shunsui, je vais pas rester ici 30ans, pourquoi tu m’as ramené là bordel ?
Eh mais c’est qu’il est impatient le gamin.
- Shhht, écoute plutôt, tu vois le groupe de biches là-bas ? Tu vois plus précisément la nana à droite de la banquette ? Bah je crois qu’elle en pince pour toi petit veinard.
On était assis dans un bar sympa, divisés en banquettes séparées par des petits murets donnant une forme d’intimité à ses clients. En l’occurrence, le groupe de filles était vraiment situé à notre gauche, la nana précise à droite de notre gauche. (C’est pas bien compliqué non mais oh !) Honnêtement, je me posais là deux questions. D’une part, je me demandais si notre grand guerrier allait marcher et être intéressé, d’autre part je me demandais s’il serait prêt à tenter de se taper un truc aussi laid. Si j’ai donné 5.5/10 au groupe de nanas tout en les désignant comme « jolies », c’est parce qu’elle était là et que franchement, celle-là c’est pas du gâteau. Le cliché de la shinigami qui a un peu trop abusé de ses bouquins et qui a oublié de se laver les cheveux depuis le nouvel an. Le genre de nanas que vous êtes incapable de regarder dans les yeux parce que ses lunettes sont trop tombées par terre et font la taille de 3 briques d’épaisseur de telle façon à être sûr d’être impossible à repérer. Enfin bref, le genre de nanas qui aurait pu être jolie mais qui a surement du se faire défigurer le visage sans pitié par un ours lorsqu’elle était enfant de telle façon à ce que sa croissance ait eu du mal à se débrouiller vu les séquelles restées. BREF, le genre de nanas que mon regard ne peut pas trop supporter mais qui me suffit largement pour faire une farce à mon petit camarade de beuverie. Pendant que je vous racontais ça… J’avais pas encore pris le temps de voir que Kenpachi avait viré au rouge et me regardait maintenant d’un air beaucoup plus discret.
- EH MAIS, t’es sûr de ce que tu dis ? C’est vrai qu’elle est mignonne ? … Eh, je fais comment pour y aller Shunsui ? Allez dis-moi un peu… C’est le genre de trucs qui me font flipper ça.
Ah bah ça pour sûr mon coco tu m’étonnes, bâti comme t’es bâti, t’aurais pu aller venger son pauvre visage en allant tuer l’ours qui lui a fait ça… Non mais comment il peut la trouver regardable sérieusement ?
- Bon passons, regarde-moi, calme toi un bon coup. Bois ton saké cul-sec et va lui parler tranquillement, évite les trucs trop lourds, on s’en fout de savoir pourquoi tu vas lui parler ou ce genre de choses. Dis-toi que ton haori sera ton arme de séduction petite pousse de bambou en formation, allez au boulot !
Le haori… Ce truc qui vous fait mettre toutes les pimbêches de la Soul Society dans votre lit. Malheureusement, celle-là a plutôt l’air du genre barbante alors je t’avouerai que je sais pas si ça va marcher mais bon, s’il la trouve vraiment mignonne, ça fera un couple marrant la brute et le rat de bibliothèque. Le truc quand même, c’est que je l’ai envoyé dans la gueule du loup sans même savoir si la nana était intéressée d’une façon ou d’une autre par les abdos de notre cher musclor.
Oh merde ! Mais c’est qu’à force de penser, j’avais même pas vu son départ, son cul-sec fait, il s’était empressé d’aller à la rencontre de la dite nana. Rajoutant une chaise en bout de table, il commençait à engager la discussion avec elle et si de son côté, il avait l’air plutôt confiant après ses quelques verres, elle avait l’air plutôt fermée. Vu la merde dans laquelle je l’avais envoyé, je me décidais quand même à aller lui donner un coup de main.
Déplaçant ma chaise (ayant refusé la banquette au préalable), je me rajoutais entre Kenpachi et les shinigaminettes.
Les 3 autres partirent sans demander leur reste, il ne restait donc plus Kenpachi, la shinigami pas très belle et moi.
- Ecoutez Capitaine Kenpachi, ce n’est pas que je veuille décliner votre invitation mais… comprenez-moi, mon cœur est déjà occupé par un autre.
Hein ? Ce genre de nanas a le droit d’éprouver des sentiments… J’avoue que je plains son compagnon-rêvé. En attendant, Kenpachi était rouge de colère, frappant des poings sur la table il se mit à gueuler :
- De toute façon c’est un truc de gonzesses tout ce bordel, tu fais ce que tu fais Shunsui mais moi je me casse, je vais m’entraîner, on se voit à la réunion de demain.
Wow, ça pour une tempête…
- Bisous mon Kennyyyyy !
Balançais-je en imitant la voix de Yachiru. Il ne prit même pas la peine de se retourner, son petit cœur aurait été touché ? Trop mignon, il faudra que je pense à aller m’excuser un de ces jours quand même. Enfin, ça lui aura fait une expérience de décoinçage. Pendant ce temps, la nana en face de moi avait pas bougé, mais cette fois-ci elle arborait un plus large sourire. Abaissant ses lunettes et refaisant son chignon, j’avais peur qu’elle essaye de me passer un mauvais message… Et mince alors, moi qui espérais pouvoir filer à l’anglaise.
- Vous savez Capitaine Kyoraku, je suis une shinigami de votre ancienne division. Mais depuis votre départ, je n’ai pas pu me résoudre à accepter le nouveau Capitaine…
Hein ? Mais pourquoi elle me dit ça celle-là maintenant elle je lui ai rien demandé moi…
- Oh c’est bien adorable de votre part, vous savez j’étais pas forcément un bien meilleur Capitaine. Disons pour faire vite qu’il faut aussi lui laisser le temps de s’installer, j’avais passé un peu plus d’un siècle dans la 8ème division alors à force…


- Oui mais tout de même, vous n’entretenez pas le même charisme…
Pfou, je sens que cette discussion va vite me saouler ça alors.
- Ah ? Et bien je le prends droit au cœur, honoré qu’une si jolie dame me dresse un tel éloge. Et vous, à quel baraquement êtes-vous associée ?

Elle prit une longue inspiration avant de me balancer ce que j’aurais préféré ne jamais entendre :
- « Le numéro 5 ».
Oh merde…  Alors cette nana était la stalkeuse qui m’a découpé en morceau dans son journal intime. De toute façon vu l’écriture, il fallait qu’elle soit moche, pourquoi j’ai si peu de chance avec la vie comme ça moi ? Il me fallait maintenant m’éclipser aussi vite que possible, c’était le prix à payer pour déconner avec Kenpachi, non seulement je le fous en rogne mais en plus je dois briser mon rêve de belle succube enivrante ayant fini par trouver son charismatique prince…
- Oh fascinant… Et bien vous passerez mon salut au nouveau Capitaine, moi je me taille, beaucoup de paperasse enfin… Vous connaissez le bordel…
La  voie classique était trop dangereuse, d’un shunpo je me dirigeais vers mes appartements. La fin d’après-midi sonnait et je n’avais jamais été aussi impatient à l’idée de reprendre mon travail histoire de me vider la tête de ce genre de cauchemars… Désolé, mon petit Kenny.

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MessageSujet: Re: Voili voilou, enfin voila quoi - Kyoraku Shunsui   Voili voilou, enfin voila quoi - Kyoraku Shunsui EmptySam 21 Mar - 11:55

J'adore, j'adore, je suis complètement fan XD Tu as bien mérité ta validation, mon cher Capitaine-Commandant ! Va donc t'occuper de tes petits shinigami et laisse cette pauvres fille en paix !
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Voili voilou, enfin voila quoi - Kyoraku Shunsui
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